Ils sont nés après 1995, ont grandi avec internet et les nouvelles technologies, et aujourd’hui ils arrivent peu à peu dans le monde du travail. Ces digital native n’ont jamais connu le monde sans internet. C’est leur univers, leur terrain de jeu et leur lieu d’échanges. Certains sont encore à l’école, d’autres au tout début de leur carrière. Mais une chose est sûre, ils sont en train de changer la manière de travailler, d’apprendre, de consommer.
Quel impact pourrait avoir la génération Z sur l'évolution du monde du travail ? Comment s'adapter à cette nouvelle génération ?
1) La technologie désormais essentielle en entreprise
Si de nombreuses évolutions ont transformé les attentes des nouvelles générations, la technologie est bel et bien l’une des plus importantes.
La génération Z a grandi avec le numérique et devrait rapidement contribuer à la transformation digitale des entreprises, en favorisant notamment l’usage du mobile. C’est encore plus vrai après la crise de la Covid-19 qui a été un véritable tremplin vers le numérique : le recours accru au télétravail, le e-commerce ou encore tous les autres services en ligne cartonnent ces derniers temps.
Selon une étude d'Oxford Economics, les trois quarts des emplois exigeront des compétences numériques avancées d’ici à 2030. La génération Z va donc profiter de ce besoin croissant de compétences en la matière. Par exemple, la mise le place de l'IA dans sa stratégie RH nécessitera l'acquisition de nouvelles compétences informatiques.
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2) L'émergence de nouveaux modes de travail chez les jeunes
La nouvelle génération se détache progressivement des entreprises traditionnelles et sont séduites par les nouveaux modes de travail : flexibilité, télétravail, nomadisme, voire le cumul des emplois.
Les priorités ne sont plus les mêmes : aujourd’hui les jeunes recherchent une mission utile, qui fait sens. Ils n’hésitent pas à remettre en cause la définition de réussite, de carrière et de responsabilité. Création d’entreprises, start-up… ils n’ont plus peur d’entreprendre et de l’échec et la plupart déclarent même vouloir devenir leur propre patron.
Selon une étude menée par Mazars et Opinion Way, plus de 50% des représentants de la génération Z interrogés déclarent n’avoir aucun problème avec le fait de beaucoup travailler, à condition de pouvoir gérer leur temps comme ils l’entendent. Autonomie et flexibilité sont donc les maîtres mots de cette nouvelle génération.
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3) Une génération en quête de sens, mais qui garde les pieds sur terre
Cette génération de digital natives est également beaucoup plus réaliste. Avec les réseaux sociaux et les comptes de plus en plus engagés, ces jeunes s’informent, s’engagent et brisent les tabous. Ils sont plus que jamais à la recherche d’authenticité, de transparence et se tournent vers des entreprises qui portent les mêmes valeurs.
La quête de stabilité n’en est pas pourtant abandonnée puisque le CDI et le temps plein restent la norme pour 79% des jeunes âgés de 15 à 24 ans.
4) Un travail intéressant avant tout
Le salaire reste l’un des motifs principaux pour le choix d’un emploi selon une étude du Cabinet Deloitte, mais cette génération semble y accorder moins d’importance que les précédentes. Ils préfèrent un poste plus intéressant quitte à être un peu moins payé.
La nouvelle génération est plus consciente, plus engagée. Elle cherche à réaliser des missions en lien avec ses valeurs, ses convictions. La responsabilité sociétale doit de plus en plus être prise en compte par les entreprises (développement durable, le changement climatique, équité…)
5) La génération Z de plus en plus créative
Pour les jeunes, difficile d’échapper aux stéréotypes générationnels. Leur embauche au travail peut susciter une inquiétude : manque d’expériences, individualisme, problèmes avec l’autorité... Pourtant la génération Z est considérée comme la plus créative. 60 % d’entre eux déclarent savoir comment créer quelque chose de nouveau à partir d’un contenu en ligne. Ils trouvent l’inspiration sur les réseaux, sur internet, à l’étranger et n’hésitent pas à casser les codes et à s’approprier des idées pour les appliquer à d’autres secteurs d’activité.
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