Dans ce contexte de crise inédit, les organisations sont mises à rudes épreuves. Les équipes RH ont été extrêmement sollicitées pour faire face à la crise du Covid-19 tout en préservant la sécurité de chacun. Adaptation des outils de travail à distance, sécurité des données, mise en place du chômage partiel, ou encore gestion des risques psychosociaux. Selon une enquête de ANDRH, 76% des DRH anticipent désormais un retour à l’activité normale. Mais le défi n’est pas terminé.
La crise a fait naître de nouvelles inégalités dans le monde du travail. Le confinement a lancé le pas vers le télétravail avec près de 8,5 millions d'emplois en France qui pourraient être concernés. Mais c’est aussi près de 19 millions d'agriculteurs, ouvriers, soignants, travailleurs du BTP entre autres qui en sont exclus selon les Échos.
Durant le confinement, on comptait également 10 millions d’actifs en chômage partiel, soit la moitié des actifs. A cela s’ajoute les licenciements, le gel des emplois et de manière générale certains effets néfastes de cette transformation du travail (environnement de travail inadapté pour certains, diminution des effectifs, manque de reconnaissance, isolement…).
Pour y faire face, les entreprises se doivent d’être transparentes et à l’écoute de leurs collaborateurs. Ouvrir le dialogue, recueillir les idées et feedbacks de chacun peut être une bonne façon de cerner les besoins des salariés, s’adapter à leurs situations par des horaires plus souples ou des objectifs mieux définis. Pour assurer une bonne organisation interne en entreprise, la relation de travail entre collaborateurs et employeur doit être une priorité.
Après cette période d’isolement, les gens veulent majoritairement retrouver du lien social. L’entreprise est avant tout un lieu de socialisation : les salariés ont besoin de contacts, de retrouver leurs bureaux et leurs collègues, tout en maintenant l’équilibre vie personnelle et vie professionnelle que beaucoup ont redécouvert durant le confinement.
La tendance se tourne donc vers une organisation plus agile basée sur le travail collaboratif et l’intelligence collective, mais également sur la confiance et la responsabilisation qui sont les clés du travail à distance.
Ainsi, le télétravail est préconisé mais pas plus de 2 à 3 jours par semaine afin de maintenir le lien social et éviter le risque d’isolement. Tirer tous les enseignements des façons de travailler en confinement et repenser le cadre de travail de demain, telle est la recette d’une culture d’entreprise durable, capable de faire face à un environnement en constante mutation.
Comment mettre en place le télétravail au sein de votre entreprise ?
Pour beaucoup, la pause du confinement a été l’occasion de repenser leur avenir professionnel. Dans les résolutions d’après-crise, la volonté de « changer » apparaît pour 76 % des répondants à l’enquête du cabinet de conseil Kaqi. La grande majorité souhaite retrouver une nouvelle organisation du travail et surtout un équilibre de vie. Il est donc nécessaire d’apporter des réponses concrètes aux nouvelles aspirations de ses collaborateurs. En 2019 déjà, deux tiers des millennials interrogés ont déclaré aspirer à travailler pour une entreprise ayant un impact positif sur le monde selon Forbes. Une volonté qui reste encore très actuelle pour 2020.
La pandémie du Covid-19 marque la plus importante crise sanitaire, économique et sociale de l’histoire. Elle a mis en lumière de nombreuses failles dans notre société actuelle. Le temps est donc venu d’écrire les premières lignes de ce « monde d’après ». Emmanuel Macron déclarait même « nous avons une opportunité historique de reconstruire notre économie et notre société sur de nouvelles bases, de nous réinventer, d’investir dans un avenir plus vert ».
Inscrire la RSE dans les futurs plans de relance reste donc primordial pour bâtir une société plus juste, plus équilibrée et moins destructrice de l'environnement. D’ailleurs, selon une récente étude de France Stratégie, les entreprises dotées d’une stratégie RSE présenteraient un gain de performance de 13% par rapport aux autres : économies financières, meilleure anticipation et maîtrise des risques, fidélisations des investisseurs et collaborateurs… La société attend également des employeurs qu’ils s’engagent sur des thématiques comme la parité, la mixité ou encore l’inclusion.
En France, le management traditionnel repose fortement sur le présentiel. Appuyé par l’aide des DRH, les managers ont dû s’adapter à une toute nouvelle ère impliquant de nouvelles priorités pour les entreprises et leurs collaborateurs. Le manager de demain est donc agile et incarne le changement.
Quels sont les enjeux rh de demain ?
Les entreprises n’ayant pas encore abouti leur transformation numérique se sont vite rendu compte qu’avec la situation incertaine qui perdure, elles doivent mettre en place une certaine forme d’agilité. Le but étant d’inscrire dans le temps une véritable stratégie de digitalisation des outils : fluidifier les interactions à distance, garantir l’atteinte des objectifs du groupe, gérer les temps de travail et plannings ou encore automatiser les tâches chronophages.
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Le développement d’une stratégie d’entreprise ne peut donc plus se focaliser sur le seul but de la croissance mais doit inclure une finalité sociale et sociétale, nouvel impératif de performance durable.
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